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PHASE 6 – Le Titre et Niveau de langage Copy


Importance du titre


Le titre permet de rendre une chanson très attractive et de susciter de l’interêt par l’histoire qu’il sous entend:
On a envie d’en savoir plus.

“la fille du coupeur de joint” Hubert-Felix Thiefaine
“je suis venu te dire que je m’en vais” Gainsbourg
“la tristitude” Oldelaf
“Est ce qu’il y a une femme” ” Dans un lit à deux places” Lucas Fanchon
“La nuit, je mens” Bashung
“je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai” Francis Cabrel

Le titre peut être un point de départ pour écrire une chanson
ou arriver en dernier une fois que la chanson est écrite, comme une évidence.

Dans le livret je te propose un exercice (Cf phase 6 du livret)…Amuse toi à le faire

Niveau de langage et imagerie forte ou faible

Amuse toi, reprends les textes des différents paroliers ou chanteu-r/ses cités plus haut
et vois ce qui te paraît plus de l’ordre du descriptif ou du sentiment, de l’imagerie forte ou de l’imagerie faible

Niveau de langage


Je n’en parle pas dans les vidéos mais le niveau de langage se choisit également
Est-ce que tu vas utiliser un langage familier voire argotique ?

Beaucoup de contractions et d’élisions par exemple (une élision c’est quand tu
enlèves le « e » d’un mot pour gagner une syllabe ou sonner plus familier)
« j’aimerai » devient « j’aim’rai ».

Renaud utilise beaucoup un langage argotique parfois vulgaire (les bonbons
qui nous niquaient les dents” par exemple dans Mistral Gagnant)

Brassens utilise des mots plus recherchés et du langage familier
(la Venus Callipyge, la prière)

Je vous invite à lire des textes de chansons de Brel, Prévert, Brassens,
et ensuite de Goldman, Nougaro, Joe Dassin, Cabrel, Daran, Jonasz
et puis MC solar, NTM, NEkfeu pour sentir les différentes ambiances de
langage, du plus complexe au plus familier…. Vous allez sentir vers quelle
ambiance votre cœur balance.

Imagerie forte ou faible

Plus on a envie que la personne vive notre histoire et s’immerge dedans plus on
veut écrire comme si une camera voyait la scène et cela demande parfois
d’utiliser des mots à imagerie forte :

Si je dis « pomme » elle apparaît dans ton cerveau
SI je dis « sentiment » c’est plus difficile de le voir dans ton cerveau (pas d’image associée)
Imagerie forte =pomme / imagerie faible =sentiment

Uniquement de l’imagerie forte et on risque d’être surtout dans du descriptif
Uniquement de l’imagerie faible et l’histoire risque de rester dans du flou et
difficile de savoir excatement de quoi ça parle


Est-ce qu’il y a une femme (forte)
Qui n’aime pas la fumée (moyen)
Qui parle un peu l’anglais (moyen)
Petite fille et grande dame (moyen)
qui aimerait m’aimer (faible)


Est-ce qu’il y a une femme (forte)
Qui se laisserait aller (faible)
A ses rires à ses charmes (moyen)
Qui porte bien les bébés (forte)


Ce n’est jamais 100% fort ou faible, c’est surtout intéressant une fois qu’on a
écrit le couplet et si on veut rajouter un mot qui accroche un peu et qui suscite
un regain d’intérêt (imagerie forte)


« Je ne veux pas travailler (faible)
Je ne veux pas déjeuner (moyen)
Je veux seulement l’oublier (faible)
Et puis je fume » (forte)


Pink Martini « je ne veux pas travailler »

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